Tout, tout,tout, vous saurez tout sur les
DREADLOCKS !
Vous avez vu, y'a que des hommes! Les femmes changeraient-elles trop souvent de coiffure pour espèrer arborer de telles crinières?...
Impressionnant ce qu'un peu, beaucoup, passionnément...
de kératine peut produire comme...
...impact visuel, ségrégation capillaire, tracasseries esthétiques, questions techniques...
Chargés de mélanine, par le regard des autres, ils nous envoient directement dans des petites cases appropriées, tout comme la couleur de la peau, les hardes portées ou le métier exercé...
Après les guerres du feu, religieuses, politiques et économiques, a-t-on vraiment besoin de rivalités CheveuxLisses VS Dreadseux?
Et le respect des chauves alors, qui ne peuvent même pas participer au débat?
Moi j'dis, shampooing pour tous et vivez heureux quelque soit votre tignasse!
(musique d'ambiance... "Le poil" par Java, album Hawaï)
Appel au peuple!...
Pour une question de curiosité scientifique, je serais fort contente que l'on me trouve des images de dissection de dreadlocks, pour l'instant, chou blanc sur internet! Alors qu'on trouve bien pire...
Forest
D'après internet...
Les dreadlocks ont un caractère universel à travers les âges,
car des peuples de cultures différentes ont porté des dreadlocks.
Généralités
Les dreadlocks ou cadenettes, appelés parfois tout simplement dreads ou locks ou encore rastas (à tort), sont des mèches de cheveux emmêlées qui se forment seules si les cheveux sont laissés à pousser naturellement (ou bien après avoir été tressés), sans l'utilisation de brosses, peignes, rasoirs, ni ciseaux. Le mot vient lui-même de la Bible et de la crainte de Dieu (dread of God).
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Histoire
Signe ostensible d'appartenance au credo Rasta, les Dreadlocks sont, depuis quelque temps déjà, au centre des plus vives controverses. En témoigne cette tirade indignée de la poète Sista Roberts à l'encontre des " faux rastas " décrédibilisant la communauté par l'adoption laïcisée des locks.
Récupérées par la mode, les dreadlocks n'offrent aucune garantie quant à l'identité culturelle de celui qui les portent ou, pour reprendre la fameuse prophétie rastafarienne : " il y aura des moutons et il y aura aussi des loups déguisés en moutons ". Une toute autre polémique agite les spécialistes du mouvement : sociologues, ethnologues, anthropologues se crêpent la tignasse sur 1'époque et les raisons présidant à leur apparition.
Rassurez-vous, le débat sur les origines dépasse de beaucoup les considérations " 2 en 1 " de salon de coiffure.
Arborer ces longues nattes non tressées revêt plusieurs significations aux yeux d'un Rasta.
La symbolique de la crinière léonine est la plus souvent avancée : le lion animal emblématique de l'Ethiopie, occupe dans l'imagerie rastafarienne une place quasi-totémique. S'il fait partie intégrante du bestiaire biblique, la transposition animalière vaut ici surtout pour ses qualités de courage et d'orgueil : " lionheart ".
Pour beaucoup, les " Knotty Dreads " symbolisent une couronne les rattachant ainsi à la royauté, éthiopienne incarnée par Haïlé Sélassié 1er le jour de son sacre impérial. Si tous les rastas ne souscrivent pas nécessairement aux lois mosaïques, bon nombre d'entre eux se réfèrent à l'Ancien Testament. Les Saintes Ecritures fourmillent de références plus ou moins explicites concernant la Chevelure. Se conformer aux principes édictés dans le Lévitique (XXI-5) ou dans les Nombres VI-5 (" Aussi longtemps qu'il sera consacré par son voeu, le rasoir ne passera pas sur sa tête ; jusqu'à ce que soit écoulé le temps pour lequel il s 'est voué à Dieu, il sera consacré et laissera croître librement sa chevelure. ") implique-t-il pour autant le port des locks ? Pour les rastas cela ne fait aucun doute.
Outre le Voeu de Nazareth, d'autres raisons sont mises en avant : le mythe de Samson ou encore les Racines. En d'autres termes, les rastas sont soucieux d'apparaître visiblement tels qu'ils sont essentiellement : les racines du peuple noir. De fait, les " Natty Dreads " maintiennent cette relation élective avec l'Africanité. " Un Rasta ne doit pas se couper les cheveux ou la barbe ; ce sont ses racines " me confiait Donald Manning des Abyssinians lors d'un entretien en 1999.
Les locks représentent également un signe ostentatoire dans une vision du monde régie par la dualité Nature/Culture : Zion et Babylone.
Mais un renversement de perspective s'est opéré : les Dreadlocks se sont muées en mode (" hairstyle ") et les rastas les plus ombrageux n'ont pas fini de décrier les imposteurs : " fashion dread " ; " false Rastas " et autres " wolves ".
Si l'on s'en tient à la version officielle, les gardes dits " Ethiopian Warriors " du camp de Leonard Howell (le Pinacle) se seraient laissés pousser les locks pour leur aspect effrayant au terme des années quarante.
D'autres observateurs du Rastafari ont émis l'hypothèse selon laquelle les " locksmen " se seraient inspirés des mystiques sâdhus (après l'abolition de l'esclavage, de nombreux travailleurs en provenance de l'Inde ont émigré en Jamaïque) qui portaient des locks atteignant parfois trois mètres de long ! Selon le témoignage recueilli auprès de Joseph Nathaniel Hibbert (un des fondateurs du mouvement rastafari), un petit groupe de rastas du nom de " Jatavi " (terme désignant les nattes dans la langue hindoue) possédait déjà des dreads vers le milieu des années trente.
Un universitaire argumente quant à lui que les " dreadlocks " sont apparues au sein du courant rasta par mimétisme et identification aux rebelles Mau Mau menés par Jomo Kenyatta s'opposant au colonialisme britannique au Kenya dans les années cinquante. Des photographies de ces combattants " kikuyu " ornés de locks ayant été publiées dans certains quotidiens jamaïquains. L'influence africaine n'est sans doute pas à négliger dans la mesure où une multitude d'ethnies (comme signe de distinction tribale ou confessionnelle) arboraient une coiffure plus ou moins similaire à celle des rastas : les Okomfo (Ghana) ; les musulmans hétérodoxes Bay'Fal ; les soldats " tyeddo " de la société wolof pré-islamique ; certains prêtres coptes d'Ethiopie " Bahatowie " ; les tribus Bono, Oromo, Massaï ; Galla...
On peut s'échiner à passer l'Histoire au peigne fin et remonter ainsi jusqu'à César décrivant les " cheveux comme des serpents " des Celtes... Le sociologue Barry Chevannes soutient pour sa part que les dreadlocks se sont développées dans une communauté rasta, la Youth Black Faith, fondée en 1949.
Jusqu'alors la presse qualifiaient les rastas de " barbus ". Les jeunes radicaux de la YBF entendaient rompre avec la vieille garde rasta qui était à leur sens trop compromise avec le système et encore entachée de christianisme. Cette rupture générationnelle entre les traditionalistes (" combsomes " : ceux qui continuaient à se peigner) et les " Dreadfuls " ou " Warriors " avait précisément pour motif l'adoption ou non des locks. Cette discorde n'a rien d'un détail capilliculturel : pour les dreadfuls, se peigner ou se défriser les cheveux signifiait que l'on restait marqué du sceau de la civilisation occidentale.
A ce jour, le sujet n'est toujours pas tranché entre " drednis " et " baldhead " ...
Paru dans RAGGA Vol.11, écrit par Boris Lutanie
d'après Wikipédia...
Le premier exemple de dreadlocks connu date de l'Égypte antique, où les membres de la famille royale égyptienne et les députés portaient des coiffures dreadlockées. Des perruques apparaissaient aussi sur des bas-reliefs, des statuaires et autres objets. Des restes momifiés d'anciens Égyptiens portant des dreadlocks, ainsi que des perruques dreadlockées ont aussi été trouvés sur des sites archéologiques.
Des Écritures saintes du védisme fournissent des preuves écrites des dreadlocks les plus anciennes. La date exacte de leur origine n'est toujours pas connue, allant de 2 500 à 1 500 avant Jésus-Christ. Le dieu Shiva et ses disciples furent décrits dans les Écritures comme des jaTaa, signifiant portant des nœuds de cheveux emmêlés, qui a probablement dérivé du mot dravidien caTai, signifiant tortiller ou envelopper.
D'après les comptables romains, les Celtes portaient aussi des dreadlocks, les décrivant comme des personnes ayant les cheveux comme des serpents
Les peuples germaniques, les Vikings, les Grecs, le peuple Naga et plusieurs groupes ascétiques faisant partie de diverses religions, ont parfois porté leurs cheveux en dreadlocks. En plus des Nazarites du judaïsme et des sâdhu de l'hindouisme, il y a les Derviches et les moines coptes du christianisme, entre-autres. Les premiers chrétiens auraient également pu avoir porté cette coiffure. Particulièrement remarquables sont les descriptions de Jacques le Juste, frère du Seigneur et premier évêque de Jérusalem, qui les portait jusqu'aux chevilles.
Les dreadlocks ont aussi fait partie de la culture mexicaine. Dans une description d'un rituel aztèque, l'historien William Hickling Prescott se référa aux prêtres de la civilisation aztèque; un peuple mésoaméricain du centre du Mexique, aux siècles 14, 15, et 16 avant Jésus-Christ qui portait des dreadlocks.
« Sur le sommet il fut reçut par six prêtres, à qui les boucles longues et emmêlées flottaient sans ordre par-dessus leurs robes faites de poils de martre, couvertes de hiéroglyphes d'importation mystique. Ils l'ont mené à la pierre du sacrifice, un immense bloc de jaspe, sa surface supérieure étant quelque peu convexe. » (William H. Prescott, Histoire de la conquête du Mexique)Au Sénégal, le Baye Fall (les disciples du mouridisme, une confrérie de l'islam indigène au pays qui fut fondé en 1887 par Ahmadou Bamba), est connue pour le port de dreadlocks et de toges multi-colorées.En Jamaïque, le terme dreadlocks fut enregistré pour la première fois dans les années 1950 comme un terme désobligeant lorsque le Young Black Faith, un premier mouvement rastafari prit naissance auprès des pauvres marginalisés de la Jamaïque pendant les années 1930, cessèrent de copier la coiffure particulière de Hailé Sélassié Ier et commencèrent à porter des dreadlocks à la place. Il fut dit qu'ils avaient l'air effrayants avec leurs locks, ce qui donna plus tard le nom moderne de dreadlocks pour cet ancien style. Différentes théories existent autour de l'origine des dreadlocks chez les rastafari. Quelques sources retracent les dreadlocks rasta au temps où les Indiens arrivèrent en Jamaïque pour travailler comme ouvriers à la fin du XIXe siècle, dont certains faisaient partie des premiers disciples de Leonard Percival Howell. D'autres pensent que les premières dreadlocks rasta furent dérivées des locks des Mau Mau, un groupe de rebelles s'opposant contre le colonialisme britannique au Kenya pendant les années 1940.Cependant, la plupart des rastafari expliquent que leurs dreadlocks proviennent d'un des trois vœux de Nazarite, dans le Livre des Nombres, le quatrième des livres du Pentateuque.
Il y a un grand nombre de raisons parmi diverses cultures pour le port de dreadlocks. Les dreads peuvent être l'expression profonde d'une conviction religieuse ou spirituelle, une manifestation d'une fierté ethnique, un rapport politique, ou être tout simplement une préférence de mode. En réponse à l'histoire du terme dreadlocks, des noms alternatifs pour désigner le style incluent locks et African Locks (Locks africaines. Il est aussi discuté que le juste terme pour désigner le processus de créer ce style est locking (en français locker) plutôt que dreading (en français dreader).
Parmi les sâdhu et les sadhvis, hommes et femmes indiens pratiquant l'ascèse, les dreadlocks sont sacrés. Leurs cheveux forment un rituel religieux et une expression de leur négligence envers la vanité et une manifestation d'un acquis spirituel où les apparences physiques n'ont point d'importance. Le dieu Shiva capture et contrôle le Gange, à qui les descendants auraient provoqué un déluge dans le monde, avec ses locks. Alors qu'il exécute une danse, ses longs cheveux, souvent empilés en forme de pyramide, se détendent et percutent les corps célestes, ce qui les détruit éternellement. En Inde, les dreadlocks sont (presque) exclusivement réservés aux personnes de foi, et aux chamans de nombreux groupes ethniques avec ces pratiques. Conformément à l'Hymne du sage aux cheveux longs, dans l'ancien Vedas, est un voyageur immortel entre deux mondes et le maître du feu :
Dans les pays de l'Asie de l'Est, tel que la Chine, les dreadlocks et les variations des locks, la koltun, furent traités initialement comme une amulette, supposée apporter une bonne santé, et furent souvent portés en même temps que des ongles (de la main) très longs. Ces modes furent réservés pour les membres de la société noble et les ascètes, qui désirèrent exprimer leur liberté de domestiques et leur attachement à la terre.
Les Baye Fall portent des dreadlocks appelés ndiange (autrement dit cheveux costaux) afin d'imiter Ibrahima Fall.
Dans un but similaire, les rastafari portent des locks comme expression de leur spiritualité intérieure. Pour eux, le mot dread se réfère à une crainte du Seigneur, exprimée en partie comme une aliénation de la décadence perçue et autres maux de la société contemporaine et un retour à l'Alliance avec le Tout-Puissant, Jah Rastafari.
Une autre interprétation parmi les rastafari est que dread se réfère aux militants dreadlockés craint Mau Mau, inspirés parmi les Anglais coloniaux.
Si bien que l'Empereur Hailé Selassié I ne portait pas de locks, les dreadlocks que porte un rasta représentent le lion de Juda qui est parfois figuré au centre du drapeau éthiopien. Les rastafari affirment que Selassié est un descendant direct de la Tribu de Juda à travers la lignée des rois d'Israël David et Salomon, et qu'il est aussi le lion de Juda mentionné dans le Livre de la Révélation.
Après le baptême de Bob Marley à la fin des années 1980 par l'archevêque éthiopien Abuna Yeshaq, certaines personnes crurent que les raisons religieuses ou spirituelles des dreadlocks pouvaient remonter à l'Église orthodoxe éthiopienne. Toutefois, les représentants le l'Église copte égyptienne et de l'Église orthodoxe d'Éthiopie, nient un rapport avec le mouvement rastafari, précisant que l'archevêque Abuna Yeshaq a été excommunié :
« Ayant demandé au révérend Connor d'expliquer la différence entre les Rastafari et les églises orthodoxes, il répondit que contrairement aux Rastas, qui croient que l'Empereur éthiopien Hailé Sélassié est un dieu, nous ne croyons pas que Sa Majesté Impériale soit un dieu. Nous croyons au Seigneur Jésus-Christ. Dans l'Église orthodoxe éthiopienne, les hommes n'ont pas le droit de porter des dreadlocks, ni des cheveux longs. L'Orthodoxe égyptien n'inclut pas la marijuana, alors que les Rastafari le font. Il ne consomme pas non-plus d'alcool ni de tabac. Le révérend Connor dit qu'aux Bermudes et aux Caraïbes, les gens ne connaissent pas la différence entre les Rastafari et les Églises orthodoxes. Il dit qu'un ancien archevêque éthiopien, Abuna Yeshaq, qui pardonnait de mauvaises pratiques et des croyances fausses, tel que des aspects du mouvement rastafari, fut en partie à blâmer. L'archevêque a depuis été excommunié, précise-t-il. » (Bermuda Sun)
Les Rastafari maori, des indigènes néo-Zélandais, mélangent l'enseignement rasta aux enseignements de Te Kooti Arikirangi Te Turuki, un chef māori fondateur de la religion Ringatu.
La hausse de la popularité du reggae pendant les années 1980 et la célébrité mondiale du chanteur et de l'auteur-compositeur Bob Marley, renforça l'intérêt des dreads dans le monde entier. La philosophie rasta, qui apparait fortement dans le milieu du reggae, avait une résonance particulière pour la jeunesse ayant un penchant pour la gauche, de toutes apparences ethniques - surtout et principalement parmi les Afro-Américains et autres noirs, mais aussi parmi les différentes cultures blanches.
Comme l'afro, les dreadlocks peuvent aussi avoir des implications sociales et politiques. Pour certains peuples de descendance africaine, les locks sont une façon de représenter une gloire raciale ou ethnique. D'autres les voient comme un reniement à des valeurs eurocentriques représentées par les cheveux droits. Pour certains, le rejet des idées et des valeurs étrangères au peuple africain peuvent quelquefois signifier une dimension spirituelle. De la même façon, d'autres portent des locks pour manifester leur croyances politiques nationalistes ou panafricains noirs et voient les locks comme un symbole d'unité et de magie noire, et un refus de l'oppression raciste, et de l'impérialisme. Alors que la plupart des sectes rastas accueillent les personnes de toutes appartenances ethniques, et que l'histoire des dreadlocks attribue la coiffure à presque tous les groupes ethniques et raciaux ; certains noirs, qui ont une forte signification raciale par rapport aux locks, désapprouvent le port des dreadlocks par des personnes non-noires, voyant une telle pratique comme une forme d'appropriation culturelle.
Dans les pays blancs, les dreads sont devenus très populaires parmi les groupes, tel que le mouvement alter-mondialiste et des activistes écologiques.
Don Letts, un disc jockey et un metteur en scène rastafari, expliqua que l'unité des punk-dreads émergea au Royaume-Uni au début des années 1970, afin de partager un même sens de rébellion contre les normes et l'établissement des normes.
« La chose reggae et la chose punk... c'est la même putain de chose. C'est juste la version noire et la version blanche. Les gosses chantent le changement, ils veulent se débarrasser des classes dirigeantes... Notre Babylone est votre constitution, la même chose. Si nous la combattons, alors vous la combattez, et vice versa... Comme avec mes cheveux, le rouge, le jaune et le vert. Une fois que tu as mis le chapeau sur ta tête, tu parles de tout un tas de merde, tu vois ce que je veux dire ? Pareil que pour le punk, d'accord, un punk porte ses habits. Il fait un signe qu'il se rebelle. » (Don Letts, interview dans Sniffin' Glue, 1977)En dehors des raisons spirituelles et politiques comme le combat contre les classes dirigeantes , des peuples blancs manifestent leurs raisons de porter des dreadlocks pour honorer et chérir l'identité celte ou viking. Néanmoins, il ne semble pas exister de preuves historiques de l'utilisation des dreadlocks par ces cultures.
Parmi d'autres cultures secondaires de la jeunesse, les dreadlocks peuvent être un moyen de libre-expression créatrice, un symbole d'individualisme et une forme de rébellion contre les limitations traditionnelles. Par exemple, les membres du mouvement européen Cybergoth, tentent de choquer à l'aide de coiffures excentriques tel que des perruques de dreadlocks colorées.
Dans la culture populaire occidentale
Lorsque le reggae se popularisa dans les années 1970, les locks, devinrent une mode et furent portés par des acteurs, des athlètes, des rappeurs, et furent montrés et dépeints en tant qu'élément de gang dans quelques films, tel que Désigné Pour Mourir.Les dreads sont aussi devenus très populaires dans le milieu hip-hop du sud des États-Unis. Des artistes tels que Lil Wayne, Dem Franchise Boys, et Wyclef Jean sont connus pour porter des dreadlocks. Dans le milieu du Metal "urbain" aussi avec entre autres des membres de groupes comme Korn, Slipknot, Rage Against the Machine, P.O.D., Soulfly, Ill Niño et beaucoup d'autres dont principalement des groupes de fusion ou hispaniques.Avec le « style rasta », la mode et les industries de beauté ont profité de la tendance. Il existe désormais de nombreux produits et services pour le soin des cheveux, offrant toutes sortes d'articles pour les têtes lockées tels que la cire, le shampooing, et les bijoux. Les capilliculteurs ont créé une grande variété de dreadlocks modifiés, y compris des prolongements synthétiques et des produits chimiques pour traiter les cheveux.Les salons de coiffure dans les communautés afro-américaines sont en plein essor, offrant des modèles africains naturels en attachant des locks faits de faux cheveux.Des mannequins dreadlockés ont fait leur apparition aux expositions de mode, et des habits rasta avec un style reggae-jamaïcain ont été vendus. Des couturiers tels que Christian Dior ont créé une collection rasta, porté par des mannequins avec une variété de coiffures de dreadlocks.
Exemple de rajouts artificiels "dreads" colorés
Coiffure Galliano pour Dior