Calendrier 2012 !
Et les autres mois?!...
Ils arrivent, ils arrivent, un chouia de patience,
voulez quand même pas que ces mois filent plus vite que la musique, non?!!!
Apprenez la patience, bande de névrosés du chrono.
2011...
Beiiiin, y'a pas eu, désolée............. :-(
2010
Les rues de PARIS, chargées d’histoires…
Durant le Moyen-Âge, la foi en dieu n'allait pas sans la peur du diable.
Les parisiens assimilaient alors les visiteurs nocturnes des carrières,
brigands de tout poil, à une présence démoniaque.
La première apparition du diable eut lieu au château Vauvert…
(se situant à l'actuel emplacement des Jardins du Luxembourg)
En cette période trouble pour la foi, aux alentours de l'an Mil,
la légende s'est emparé de cette demeure. Une centaine d'années plus tard,
c'était une ruine maudite et soit-disant hantée, en bord de Paris.
Un refuge pour les brigands, à qui il fut facile d'entretenir
le mythe du diable pour éloigner les curieux.
"Les bourgeois racontaient qu'elle était hantée par la toute-puissance de Satan.
Les loups hurlaient, des plaintes lugubres montaient le long des murailles,
le vieux château s'embrasait au milieu des colonnes de fumée"
Les gens craignaient de passer à proximité et si bien que
le chemin à coté du château Vauvert prit le nom de
"Via Inferna " ou Voie d'Enfer.
Une expression est restée dans le langage populaire :
« -Allez au diable Vauvert! »
contractée en « -Allez au diable Vert! »
ou « -Allez au diable! »
La forêt de BROCELIANDE, creuset de légendes…
Où se trouve Brocéliande ?
La forêt de Brocéliande porte aujourd’hui le nom de forêt de Paimpont
et se trouve en Bretagne dans le Département de l'Ille-et-Vilaine.
Les
où la tradition situe maints épisodes des romans de la Table Ronde et de la légende arthurienne.
Cette forêt, appelée Brécilien au XIIe siècle, est désignée en Breton sous le nom de Brec'helean.
Des fouilles archéologiques ont permis d’y découvrir plus d’une cinquantaine de tertres funéraires,
de menhirs et d’alignements, érigés du Néolithique à l’âge du Bronze.
La légende du Val sans Retour
Le site le plus célèbre de la forêt de Brocéliande est le Val sans Retour : selon la légende,
c’est dans cette succession de vallées resserrées que la fée Morgane enfermait les amants infidèles.
Sous l’effet de ses enchantements, les jeunes chevaliers perdaient le sens de la réalité
et erraient en ces lieux sans espoir de retour.
Les sortilèges créés par la fée Morgane pour empêcher les amants infidèles de partir ont été
déjoués par Lancelot du Lac qui resta fidèle à son amour pour la reine Guenièvre.
Ce lieu légendaire se trouve près du Miroir aux fées,
un lac dans lequel les fées pouvaient lire l'avenir en y jetant un grain de blé.
Brocéliande et la légende de Merlin
Le souvenir de Merlin l'enchanteur est partout présent en Brocéliande.
Sur la crête du Val sans Retour, une formation de schistes présente une curieuse anfractuosité,
surnommée le siège de Merlin. On raconte que Merlin aimait à s’y reposer le soir venu.
Au nord de la forêt de Brocéliande se trouve aussi le tombeau de Merlin, un monument dont il ne reste aujourd'hui
que deux dalles de schiste rouge, perpendiculaires, adossées à un vieux houx.
Mais peut-être Merlin est-il ailleurs, prisonnier, car selon la légende
Viviane l’aurait enfermé dans une prison invisible faite d’air.
Et on raconte que les nuits de grands vents,
la plainte de Merlin retentit au plus profond du Val sans Retour…
Les JARDINS SUSPENDUS de Babylone
Les jardins suspendus de Babylone (ou jardins suspendus de Sémiramis), dans l'Irak actuel,
étaient la deuxième des sept merveilles du monde.
Une légende raconte que la construction de ces jardins a été décidée par Nabuchodonosor II
afin de rappeler à son épouse Amytis de Mèdes les montagnes boisées de son pays natal…
Une autre qu’ils ont été réalisés par Semiramis. Elle était la fille de Dercéto, une déesse mi-femme mi-poisson qui vivait
dans un lac voisin d'Ascalon, et de Caÿstros, le fils présumé d'Achille et de Penthésilée.
Elle est alors élevée par des colombes, qui volent aux agriculteurs et aux bergers de la région le lait et le fromage,
nourriture indispensable. Découverte par les bergers, elle épouse d’abord un conseiller du roi,
puis, par d’habiles manœuvres, le roi Ninos de Ninive.
Reine guerrière, elle aurait alors fondé la belle et imposante cité de Babylone et ses jardins.
« Les jardins mesuraient
Sur la première terrasse de huit mètres, ils plantèrent des grands arbres,
sur la deuxième de treize mètres, ils placèrent une quantité d'arbres fruitiers,
sur les deux dernières terrasses poussaient des fleurs de toutes sortes. »
La légende prétend que quand Semiramis,
lassée, fatiguée,
est partie
plutôt qu'une tombe,
s'est transformée en colombe…
Le PALAIS IDEAL
Le délire architectural du facteur Cheval…
Etrange mausolée de pierres et de ciment classé Monument Historique, le Palais Idéal dresse au beau milieu de la Drôme
des colonnes dignes du Temple d'Angkor et des tours pareilles à celles de la Sagrada Familia.
Unique exemple architectural de l'art naïf au monde, œuvre digne de Gaudí, tout droit sortie des tableaux de Dali
ou de Gustave Moreau, le Palais Idéal du facteur Cheval est un monument des plus insolites.
Château, labyrinthe, grotte ou paysage sous-marin, chacun y verra ce qu'il voudra.
En arrivant à Hauterives, il est difficile de se figurer que cet imposant bâtiment, aux façades richement décorées
et mesurant plus de
Fils de paysan, boulanger en Algérie devenu facteur à Hauterives, Ferdinand Cheval effectue pendant dix ans des tournées,
couvrant jusqu'à
Examinant de plus prés le caillou, il est saisi par son aspect biscornu et le conserve dans sa poche.
Emerveillé par l'étrange beauté des pierres qu'il croise sur son chemin, le facteur commence une collection,
sortant régulièrement sa brouette pour pouvoir transporter sa collecte.
Tel Proust trébuchant sur son pavé, la chute lui impulsa un élan de création. Mariées avec du ciment, les roches collectées deviennent
des sculptures d'animaux. Un bassin et une cascade voient le jour. Petit à petit, d'autres éléments architecturaux s'y accolent :
grotte, labyrinthe, calvaire, escaliers, galeries, niches statues et tours grossissent l'imposant bâtiment.
Des coquilles de mollusques et d'huîtres ainsi que
moulées et sculptées pour former le sanctuaire.
"Temple de la nature"... c'est ainsi que le facteur Cheval avait conçu à l'origine son édifice.
Commençant par la construction d'une fontaine, il crée tout un bestiaire peuplé d'animaux fantastiques et de plantes surprenantes.
Chaque nouvelle création étant nommée, cette "source de vie" se voit rejointe par une "source de la sagesse".
Le bâtiment est aussi témoin des croyances universelles. Une crèche de coquillages et une grotte de la Vierge côtoient un temple hindou,
une mosquée et une sorte de tombeau égyptien destiné à recevoir les corps du facteur et de sa femme.
C'est dans ce souci d'unir toutes les cultures du monde qu'il inscrit à l'entrée de la mosquée
"Les fées de l'Orient viennent fraterniser avec l'Occident."
Un palais testamentaire…
Pour faire de son œuvre un témoignage pour les générations futures,
il a gravé de nombreuses phrases sur les murs, prenant parfois le visiteur à parti.
Ainsi peut-on y lire :
"tout ce que tu vois, passant est l'œuvre d'un paysan"
"à cœur vaillant, rien d'impossible"
"en créant ce rocher, j'ai voulu prouver ce que peut la volonté"
"plus opiniâtre que moi se mette à l'oeuvre"
"10 000 journées, 93 000 heures, 33 ans d'épreuves"
ont été nécessaires à la construction du palais.
Parfois même, le facteur travaillait de nuit, à la lueur d'une lampe à huile.
Pourtant, jamais Ferdinand Cheval n'y sera inhumé.
Désespéré par cette interdiction, l'homme arrête son œuvre en 1912 pour se consacrer à la construction d'un autre monument,
cette fois au cimetière de la commune. Le "Tombeau du silence et du repos sans fin" a été édifié en huit ans. Son créateur y repose.
La CHAUSSEE DES GEANTS & La grotte DE FINGAL
La Chaussée des Géants
(en Irlandais : Clochán na bhFómharach, ce qui signifie Le petit tas de pierre des Fomoires)
est une formation volcanique située sur la côte d'Irlande du Nord.
Située à
à l'extrêmité septentrionale du plateau d'Antrim, elle se caractérise par environ
40 000 colonnes hexagonales verticales juxtaposées (colonnes ou orgues basaltiques).
L'ensemble, érodé par l'action de la mer, évoque un pavage qui débute de la base de la falaise et disparait dans la mer.
Les colonnes sont visibles sur l'estran mais aussi dans la falaise haute de
qui constitue la bordure du plateau d'Antrim.
Le site a été déclaré faisant partie du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1986.
Il est une réserve naturelle nationale depuis 1987.
Le site appartient et est entretenu par le National Trust for Places of Historic Interest or Natural Beauty.
La Chaussée des Géants forme un promontoire qui s'avance sur la mer ; il est constitué de la juxtaposition de prismes de lave refroidie.
Les plus grands de ces prismes atteignent près de
mais environ 30% sont des pentagones et certaines colonnes ont quatre, sept, huit voire neuf ou dix faces.
La section des prismes peut avoir une surface plane, convexe ou concave.
L'ensemble évoque une chaussée ancienne au pavage irrégulier.
La Chaussée des Géants résulte de l'érosion par la mer d'une ancienne coulée de lave fluide basaltique
expulsée à l'ère tertiaire (Cénozoïque), datée d'environ 40 millions d'années.
Pendant le Paléogène (début du Cénozoïque), la région d'Antrim a connu une intense activité géologique liée à l'ouverture
du nord de l'océan Atlantique. Au cours de ces évènements magmatiques, des laves basaltiques ont forcé un passage à travers
les couches géologiques calcaires pré-existantes (Mésozoïque). Ces laves, une fois refroidies, ont formé un grand plateau basaltique.
Le plateau d'Antrim est en fait un trapp (empilement de coulées basaltiques), où on peut distinguer trois séries d'épanchement volcanique.
Le basalte de la Chaussée des Géants appartient à la série des basaltes moyens.
La contraction thermique rapide de la lave lors de son refroidissement a créé la fracturation hexagonale en colonnes,
perpendiculairement à la surface du sol où la coulée s'est épanchée
(comme cette surface n'était pas rigoureusement plane, certaines colonnes sont légèrement obliques).
Par la suite, les côtés des prismes ont servi de surface de refroidissement, et une fracturation transversale, horizontale, est apparue.
C'est cette dernière qui a été mise à profit par l'érosion marine pour aplanir les orgues basaltiques.
Les colonnes sont constituées d'un basalte gris, relativement riche en silice. Certaines de ces colonnes ont été rougies
par altération de la roche par des eaux thermales (dont l'action a été démontrée dans les couches rouges décimètriques de la falaise),
mais aussi par latérisation due au climat tropical qui régnait en Irlande au tout début de l'ère Cénozoïque
(la latérisation a été caractérisée dans la couche rouge décamétrique située entre les basaltes inférieurs et moyens).
Selon la légende, deux géants ennemis vivaient de chaque côté de la mer, l'un en Écosse et l'autre en Irlande.
Le géant écossais traitait son rival irlandais de froussard jusqu'au jour où celui-ci, piqué au vif, dit à l'écossais de venir
se battre pour lui prouver qu'il était le plus fort ! Mais comment franchir la mer ?
L'Irlandais jeta des pierres dans l'eau pour construire un chemin praticable, une "chaussée" entre l'Écosse et l'Irlande.
Mais quand il vit approcher l’écossais, l'irlandais fut pris de panique car il était beaucoup plus petit que son adversaire !
Il courut demander conseil à sa femme, qui eut juste le temps de le déguiser en bébé avant l'arrivée du géant écossais.
A ce dernier, elle présenta son "fils", qui n'était autre que son mari déguisé.
Le géant écossais, voyant la taille de ce "bébé", prit peur.
Affolé à l'idée de la taille du père et par conséquent de sa puissance,
il prit ses jambes à son cou et s'en retourna dans ses terres d'Écosse,
en prenant soin de démonter la chaussée derrière lui...
La grotte de Fingal est une caverne basaltique située en Écosse,
dans l'île de Staffa.
Elle forme une nef soutenue par des parois de basalte colonnaire dans laquelle la mer s'engouffre jusqu'à
en clapotant, ce qui a amené à qualifier la grotte de "caverne musicale".
Lorsque Mendelssohn découvrit les coulées de lave figées en formes géométriques parfaites à marée basse, il exprima son
enthousiasme par la composition d'une pièce symphonique intitulée "Les Hébrides".
Le lieu a également inspiré Jules Verne qui y a dépeint la scène finale de son roman Le Rayon vert.
(la maison rouge près du casino)
PLOMBIERES-LES-BAINS,
station thermale aux 2000 ans d'histoire et 1000 balcons...
Située au sud du département des Vosges, à
une de celles qui possèdent le plus glorieux passé des romains à Napoléon III.
L'arrivée du TGV en juin 2007 en gare de Remiremont (
Tapie dans son écrin de verdure où serpente une vallée étroite et escarpée,
la station bénéficie d'un climat tempéré et sédatif, propice à une cure d'air pur et de calme.
Les forêts magnifiques qui l'entourent sont constituées surtout de sapins et de hêtres.
Surnommée « la ville aux 1000 balcons », elle recèle de très jolis morceaux architecturaux.
Plus de 20 siècles ont confirmé l'efficacité de ses eaux... La ville possède 27 sources chaudes faiblement minéralisées
mais riches en oligo-éléments, et surtout en fluor. Elles jaillissent à des températures comprises entre 57 et 84 degrés :
idéales pour se relaxer, dans un climat sédatif, elles sont aussi indiquées dans le traitement des affections digestives et rhumatismales. Ce sont les sources naturelles les plus chaudes d'Europe.
Les Romains ont découvert les sources de Plombières il y a plus de 2000 ans et ont fondé le premier établissement thermal de la station.
Détruite lors des invasions barbares, Plombières va renaître à partir du Moyen-Âge.
Au fil des siècles, d'illustres curistes vont s'y succéder :
Montaigne, Voltaire, le duc de Guise, les ducs de Lorraine, Francisco Goya,
Beaumarchais (la première de son célèbre « Mariage de Figaro » eut lieu à Plombières)
Napoléon Bonaparte, Joséphine de Beauharnais, Napoléon III,
Berlioz (qui composa l'opéra « les Troyens » à la fontaine Stanislas),
Lamartine ou encore Alfred de Musset.
Sans oublier la fameuse femme à barbe de Thaon, qui habita et tint commerce à Plombières !
Une stèle est érigée en souvenir de l’ingénieur américain Robert Fulton,
qui est venu présenter à Joséphine de Beauharnais, en 1802, la maquette de son bateau à vapeur.
L’expérience eut lieu sur un bras de l’Augronne, près de l'actuelle rue Fulton,
et l’invention devait révolutionner l’art de la navigation.
Le 21 juillet 1858 eut lieu dans le « pavillon des princes » (actuels bureaux de l'administration de la Société thermale)
l'entrevue secrète entre l'empereur Napoléon III et le comte de Cavour,
premier ministre sardo-piémontais, aboutissant au traité de Plombières.
Fin de ce petit tour du monde...
;-)
2009
Version compacte (paint format A4):
en PDF:
word format A5:
de janvier à juin de juillet à septembre d'octobre à décembre
Ci-dessous, juste les dessins: